De la performance arbitrale a la valorisation des acquis de l'expérience des arbitres

« De l’activité de l’arbitre à la construction du métier : performance et conditions d’exercice »
 
Chercheurs impliqués : ACTé : G. Rix-Lièvre, F. Coutarel, M. Récopé, M-J. Biache, S. Boyer (doctorant), M. Grimonprez (Ingénieur d’étude) Extérieur : P. Lièvre (CRCGM, Université d’Auvergne, Groupe ESC Clermont)
Partenaires : Le Conseil Régional d’Auvergne, La Poste et les Fédérations Françaises de Football et de Rugby - PERF Arbitrage

Présentation résumée du projet : Ce projet interroge la performance et les conditions d’exercice de l’arbitre de haut-niveau. Il s’agit d’étudier les modalités de construction de la performance arbitrale en ne se limitant pas à la prestation d’un individu à un moment donné. La performance arbitrale n’est pas indépendante de l’activité des joueurs et s’inscrit dans un contexte organisationnel qui la définit en partie. Les conditions d’exercice sont donc investies en ce qu’elles constituent le cadre de l’activité. La manière dont chaque acteur du système (joueur, entraîneur, média, superviseur…) établit la performance arbitrale est documentée montrant ainsi la diversité des attentes auxquelles l’arbitre doit faire face. Cette diversité –qui peut aller jusqu’à des attentes antagonistes– est source pour l’arbitre de tensions ; tensions qui sont autant de freins à la performance et semblent pouvoir engendrer des problèmes de santé. Par conséquent, si une part de ce travail tend à mettre à jour les différentes manières dont la performance arbitrale est posée, l’autre part se concentre sur les possibilités d’accompagnement de l’arbitrage vers la construction collective de compromis explicites sur ce qu’est un arbitrage de qualité. Dans cette voie, le processus de construction compte davantage que le résultat provisoire qui sera atteint. Il s’agit d’aboutir à une réelle gestion collective et systémique de la performance arbitrale, qui en assume la complexité. L’élaboration d’un référentiel de compétences constitue l’orientation choisie pour tenter de mettre en place cette dynamique au travers de disputes de métier.

Cette opération alimente la problématique de l’axe 3 du laboratoire de recherche ACTé.